C’est entre 40 et 60 ans qu’on paie les abus !

Le postulat de départ est clair et sans appel : L’alcool à 40 ans c’est pas pareil qu’à 25 ans. Les conséquences de la consommation d’alcool se manifestent dans le temps, lentement mais surement. L’alcool favorise notamment l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie, les cancers ainsi que les prémices d’autres maladies.
Etrangement, c’est après la fameuse crise de la quarantaine que l’on choisit son camp : soit la consommation s’intensifie, soit on décide fermement de lever le pied, voire d’arrêter.

A partir de 40 ans, les commateurs boivent plus d’alcool au quotidien

Vous avez certainement tous souvenir des campagnes de prévention de l’alcoolisme, qui mettent en garde contre cette faculté que l’alcool à de s’immiscer dans tous les moments de la vie .
Le ministère de la Santé avait souhaité montrer ce phénomène dans les années 2010 : l’homme d’une quarantaine d’années, vivant sa journée normale, ponctuée d’une bière le midi, de vin le soir au restaurant et de whisky en rentrant chez lui, avec ce slogan : “Boire un peu trop tous les jours c’est mettre sa vie en danger“. La vidéo est encore disponible pour mémoire.

Bizarrement ce sont toujours les autres, nos copains, nos voisins… Jamais nous-même, comme le mettait bien en avant cette autre campagne.

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A l’époque, on rappelait que plus d’un quart des hommes de plus de 40 ans buvaient de l’alcool quotidiennement, dont 15% ont une consommation de plus de trois verres par jour. Cela ne change pas vraiment, au contraire.

Pire, aujourd’hui les tendances se lissent : femmes et hommes basculent dans le même rapport à l’alcool, notamment aux alentours de la quarantaine.

Les médecins rapportent “qu’à partir de 40 ans on a moins envie d’ivresse, à la différence des jeunes, mais on tient à ce que la bouteille de vin soit présente tout le temps sur la table. Et ce besoin augmente au fur et à mesure que l’on vieillit. Il faut faire attention à ces comportements qui semblent bénins, mais qui peuvent à terme rendre dépendant“.

Un autre point d’attention lié à cette ivresse : les gens se disent « Je ne suis jamais ivre, donc ça va pour moi », mais en fait ils banalisent leur rapport l’alcool.

Rappelons-nous quand même que l’alcool est responsable de 1,3 million de séjours hospitaliers et de près de 40000 décès/an… et qu’il ne suffit pas de se concentrer sur les hommes de plus de 40 ans. Comme nous venons de le dire, les femmes enceintes ou les jeunes qui s’enivrent le samedi soir et qui roulent vite sur la route en sortie de discothèque doivent tous être informés et se sentir concernés.

On paye les effets de l’alcool à 40 ans, mais il est nocif bien avant

L’excès d’alcool est nocif, on l’aura compris, quel que soit son âge. Une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ) montre cependant qu’il existe des périodes de la vie où le cerveau est plus particulièrement sensible aux effets de l’alcool. Les chercheurs ont rassemblé une quinzaine d’études et identifié 3 périodes charnières.

1) La gestation, lorsque le fœtus se développe dans le ventre de la mère. “Même une consommation modérée d’alcool pendant la grossesse est associée à une baisse des capacités cognitives et comportementales chez l’enfant“, soulignent les auteurs.
10 % des femmes enceintes boivent pourtant de l’alcool durant leur grossesse.

2) L’adolescence (15-19 ans) : où la consommation d’alcool se traduit souvent par le binge drinking, et plus de “20% des 15-19 ans en Europe déclarent boire de façon excessive occasionnellement“, s’alarment les chercheurs. Or, “plusieurs études montrent que cette consommation excessive à l’adolescence est associée à une réduction du volume néocortical, à un développement moindre de la matière blanche et à des déficits faibles à modérés dans un large éventail de fonctions cognitives“.

Entre 40 et 60 ans on paye les effets de la consommation des années écoulées.

3) Les + plus de 60 ans, pour lesquelles l’alcool augmente les risques de souffrir de lésions cérébrales.

Outre l’âge, le sexe joue également un rôle important : selon une étude parue en juin 2020, les femmes seraient ainsi plus sensibles aux effets nocifs de l’alcool en cas de binge drinking pour des raisons hormonales.

Il est temps de lever le pied ou d’arrêter le plus tôt possible, le plus souvent possible pour réduire les impacts sur le corps et le cerveau, et surtout pour profiter de votre vie pleinement !

CHEZ OZV ON VOUS VEUT PLEINEMENT VIVANT TRES TRES VIEUX 🙂